Dossier de prêt immobilier : nos conseils

Nos 6 conseils pour un dossier de financement solide

1️⃣ La situation professionnelle
Les banques privilégient les emprunteurs en CDI, considérés comme plus stables financièrement. Toutefois, un salarié en CDD avec au moins 2 ans d’ancienneté dans la même entreprise peut aussi être éligible. Pour les travailleurs indépendants (auto-entrepreneurs, professions libérales…), il est généralement demandé trois ans d’activité avec une moyenne des revenus déclarés.

2️⃣ Le taux d’endettement
Le fameux seuil des 33% d’endettement reste une référence pour les banques : vos mensualités ne doivent pas dépasser un tiers de vos revenus. Par exemple, avec 2 100 € de revenus nets, votre mensualité maximale sera 700 €. Toutefois, des exceptions existent pour certains profils à revenus élevés ou pour les jeunes actifs à fort potentiel.

3️⃣ L’apport personnel
Un apport n’est pas obligatoire, mais il représente un atout majeur. Il montre votre capacité à épargner et facilite l’obtention de meilleurs taux. Un apport d’au moins 10 % du coût du projet est recommandé. Dans l’idéal, couvrir les frais annexes (notaire, garantie, dossier bancaire…) est un plus.

4️⃣ La gestion des comptes bancaires
Avant de solliciter un prêt, soignez votre gestion financière. Les banques analysent les trois derniers relevés de compte pour vérifier l’absence de découvert et une gestion saine. Anticipez et surveillez vos dépenses quelques mois avant votre demande de prêt.

5️⃣ Le reste à vivre
Il correspond à la somme qu’il vous reste après le prélèvement de votre mensualité de crédit. Plus votre reste à vivre est élevé, plus votre dossier sera solide. Il doit être suffisant pour couvrir vos charges fixes (factures, assurances, alimentation…). Les banques ajustent cette exigence selon la taille du foyer.

6️⃣ Le « saut de charge »
Il s’agit de comparer votre loyer actuel à la mensualité prévue. Si vous payez 500 € de loyer et que votre future mensualité est de 1 000 €, la banque vérifiera votre capacité à gérer cet écart. Si vous épargnez 500 € par mois, cela prouve que vous pouvez assumer cette charge supplémentaire, rassurant ainsi les prêteurs.

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